Depuis quelques mois déjà j’ai pu constater, dans le cadre de mon travail, que la créativité et la gestion de projet ne peuvent être faites l’une sans l’autre dans le domaine de la distribution de films. Effectivement, pour arriver à créer la campagne de mise en marché d’un film, il faut tout d’abord être en mesure de bien pouvoir la gérer. Afin de démontrer cette réalité, prenons pour exemple un film quelconque sur le hockey et détaillons les différentes étapes de ce projet.
Structurer les étapes
- La phase de démarrage : Une fois le film terminé, le distributeur peut débuter la mise en place d’une campagne de mise en marché. À titre informatif, cette campagne est faite dans le but de donner un maximum de visibilité au film et par le fait même inciter les gens à aller le voir au cinéma.
- La planification : Après une analyse du public cible visé par le film, le gestionnaire de projet et son équipe doivent déterminer les différentes étapes de la campagne. Ainsi établir un échéancier est une priorité, car lorsque la date de sortie d’un film est fixée, elle ne peut être changée. Il faut donc s’assurer de respecter des dates précises pour que la stratégie soit mise en place au bon moment (campagne avant la sortie du film, campagne pendant que le film est au cinéma, campagne pour la sortie en dvd). Une campagne se doit d’être la plus créative possible. Autant dans le choix des dates de l’échéancier que dans la production de matériel. Effectivement, un film pour enfant aura grandement intérêt à sortir au Québec tout juste avant la semaine de relâche. Ainsi, suite à plusieurs séances de brainstorm et rencontres avec l’équipe du film, la stratégie est prête à être déployée.
- L’exécution : Une fois les idées mises sur papier, il faut démarrer le processus d’exécution. Dans le cadre d’un film sur le hockey, une partie de hockey avec les comédiens a été organisée et nous avons bâti un partenariat avec St-Hubert pour créer un menu à l’image de ce même film. Or, lorsque nous avons un délai limité, la gestion du temps est primordiale. Par exemple, pour créer un partenariat avec une compagnie telle que St-Hubert, il faut pouvoir la contacter le plus rapidement possible afin que la campagne soit mise en place avant la sortie du film. Effectivement, une fois que le partenariat est enclenché, il faut faire appel à la créativité pour la production de matériel.
- La surveillance : Puisque le tout est fait dans un délai très serré, le gestionnaire de projet doit être en mesure de s’assurer que l’échéancier est respecté. De plus, il doit approuver les différentes phases du projet. Si une idée créative est proposée, mais qu’elle ne rentre pas dans les délais, le gestionnaire est responsable de ne pas donner son approbation.
- La clôture : Une fois la campagne terminée, l’heure est aux bilans. Est-ce que les chiffres au box-office répondent à nos attentes? Les délais ont-ils été respectés? Le film a-t-il eu la visibilité qu’il méritait? Qu’aurait-on pu faire de plus pour que le film récolte davantage au box-office? Que doit-on améliorer pour la campagne d’un prochain film?
En somme, lorsque vient le temps d’établir une stratégie de mise en marché pour la sortie d’un film, le rôle du gestionnaire de projet est essentiel. En effet, en plus de déterminer la ligne créative de la campagne, il doit pouvoir gérer judicieusement le temps dont il dispose, son équipe et approuver les différentes étapes, tout en restant le lien principal de l’équipe du film.
Sources :
Frédérick Roussel, Cours 4 et Cours 7
Banque de développement du Canada. 2017. 5 étapes pour une gestion de projet efficaces. Page consultée le 25 mars 2017. https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/strategie-affaires-planification/gerer-affaires/pages/gestion-projet-5-etapes-efficacite.aspx
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