Les médias sociaux permettent de rejoindre un maximum de personnes dans un minimum de temps et de budget. C’est l’outil par excellence des gestionnaires de projets, lorsqu’on parle de stratégie de communication! De plus, contrairement à une simple publicité à la télévision ou à la radio, les médias sociaux permettent au public de partager et de participer à tout ce qui se passe. C’est justement sur ce principe qu’est basée l’expérience que j’ai vécue le 28 février dernier.
7h00 am. Gare de Blainville. J’attends le train. Soudainement, un groupe de personnes portant chapeaux melons marine et foulards orange, se met à exécuter une danse de style africain. Curieuse, lorsque j’arrive au bureau, je commence mon enquête. Au fil de la journée, un usager qui a pris la vidéo de la prestation la publie sur Youtube. Celle-ci a d’ailleurs été visionnée des milliers de fois.‘’Twitteux’’, blogeurs et journalistes s’emparent de la nouvelle et posent tous la même question : Qu’est-ce que c’est ?
Ce n’est que quelques jours plus tard, soit le 10 mars que les usagers du train ont eu la réponse à leur énigme. Des affiches promotionnelles arborant les couleurs marine et orange avaient été placées dans les wagons.
Explication. Univesta, un cabinet de courtiers en assurances auto et habitationet en services financiers a fait appel à l’agence Défi Marketing pour le lancement de leur nouvelle succursale à Boisbriand. Il aurait été facile de faire un lancement traditionnel avec des publicités à la radio, un communiqué de presse, une conférence et des journalistes. Or, l’équipe a misé sur la curiosité et la participation des usagers de l’AMT. Risqué ? Tout-à-fait ! Que seserait-il passé si personne n’avait filmé la prestation et ne l’avait pas publié ? Se pourrait-il que l’équipe de Défi Marketing n’ait pas négligé ce risque et qu’elle ait elle-même engagé quelqu’un pour le faire ? Tout de même, fallait y penser !
Mais pourquoi une danse africaine ? L’agence avait justement concocté une vidéo promotionnelle qui expliquait le tout.
‘’Il aurait été facile d’organiser un lancement traditionnel, mais pourquoi ne pas ajouter un peu de vie et de soleil pour souligner l’ouverture de cette succursale ? C’est ce que nous avons fait à notre manière’’.
‘’Car l’assurance, pour Univesta c’est avant tout de comprendre la réalité de nos clients, pour leur offrir une réponse intelligente’’
‘’Et tout ça débute le matin par un sourire et une tonne d’énergie !’’
Voilà leur réponse. Directement en lien avec le concept du Design Thinking, Défi Marketing s’est concentré à faire la bonne chose, de travailler en collaboration avec les usagers du train et surtout, de leur donner une réponse intelligente.
Vous pouvez visionner la publicité vidéo sur le site de grenier.qc.ca.
Carole-Anne Bellemare
Les médias sociaux prennent de plus en plus d’ampleur en ce qui à trait à la communication d’information. Est-il entrain de remplacer le média traditionnel? Je ne suis pas certaine, mais je sais que plusieurs se sert des médias sociaux comme support d’information.
Il y a tant de possibilités avec les médias sociaux pour promouvoir un produit, une marque, etc.
De plus, il y a l’avantage que cela coûte moins cher qu’une campagne de publicité télé et cela a généré une portée aussi grande qu’une publicité télé.
Ce qui est bien avec les médias sociaux c’est que les gens ne se rendent pas nécessairement compte qu’ils sont bombardés de publicités, le message passe donc plus facilement. Contrairement au publicité télé, radio ou écrite, les gens se sentent publicisés et ne portent plus attention à la publicité.
Bref, les médias sociaux sont un bon moyen de communiquer ou promouvoir un produit, mais il faut que la démarche reste transparente.
On voit de plus en plus de festivals et d’événements qui font la plupart de leur publicité sur les réseaux sociaux. Un des exemples où les réseaux sociaux ont aidé au succès de l’événement est «Les minutes complètement cirque» dans le cadre du festival Montréal complètement cirque présenté en juillet dernier.
Le principe des minutes était de réunir une cinquantaine d’artistes et/ou acrobates de façon «spontané» et de faire un spectacle devant les passants sans arrêter la circulation automobile pour ensuite se séparer comme si de rien n’était. Au début du festival, les gens se promenaient et les découvraient par hasard. La seule information qu’on pouvait trouver sur leur site s’était qu’ils allaient se produire à tous les jours et qu’il y avait une présentation aux alentours de 18h et de 21h, dans le Quartier Latin. Vers la fin du festival, les gens se présentaient à l’endroit précis où aurait lieu la présentation. D’après le metteur en scène, Anthony Venisse, les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la réussite d’un tel événement. Après la première performance, on pouvait voir des mentions d’eux sur Facebook, Twitter et sur différents blogues.
Le site officiel
http://www.montrealcompletementcirque.com/
Des vidéos
Un autre exemple de promotion par les réseaux sociaux est toute la promotion qui se fait pour la nouvelle websérie «La reine rouge», dont le scénariste est Patrick Sénécal. C’est l’histoire de Michelle, un des personages qui est présent dans deux de ses livres : 5150 rue des Ormes et Aliss. Pour garder son public, les administrateurs de la page Facebook mettent en ligne un bonus tous les mercredis soirs à minuit. Vers 23h30, on voit vraiment que les fans sont impatients ; ils font le décompte des minutes qu’il reste et font des suppositions de ce qu’il va y avoir.
http://www.facebook.com/reinerouge
reinerouge.tv
Finalement, avec l’arrivé des médias sociaux, on voit l’arrivée des flashs mob : regroupement d’individus qui font la même chose au même moment. Les flashs mob s’organisent souvent grâce aux réseaux sociaux et ont des thèmes très variés. Ça peut aller de l’artistique, au politique, à la revendication et j’en passe. En plus des flashs mob, il y a aussi ces actions qui sont gratuites mais qui ont un message à passer.
http://www.thefuntheory.com/
Bref, si on veut que les gens parlent de nous, de notre projet ou d’une cause qui nous tient à cœur, il faut aller où les gens se tiennent et les réseaux sociaux est un de ses endroits ! Et si les gens aiment ce que l’on fait, ils vont sûrement en parler à leurs proches, amis et connaissances sur les réseaux sociaux.