Les médias sociaux : la clé du succès (ou de l’échec)

Depuis plusieurs années, les médias sociaux gagnent en importance, et ce, dans tous les milieux. Que ce soit lors d’une campagne politique ou du lancement d’un produit, par exemple, toute compagnie ou association se doit de planifier une campagne médias sociaux pour maximiser l’impact de ses initiatives.

Source: Infopresse
Utilisation des médias sociaux par les Québécois

Après tout, les médias sociaux sont maintenant considérés comme étant les moyens de communication le plus puissants de notre époque! Ils sont devenus, à travers les années, des corridors d’information directs particulièrement efficaces. La diffusion d’information y est si facile que tous peuvent s’improviser journalistes ou chroniqueurs, ce qui, par le fait même, amène une certaine démocratisation de l’information. La preuve, selon l’enquête NETendances, publiée sur Infopresse82,2 % des internautes utilisent les médias sociaux pour consulter du contenu, se connecter à leur compte, relayer ou partager du contenu, interagir ou créer du contenu.

Que cela soit positif ou négatif, là n’est pas la question. Par contre, ces données rappellent que, lors de la planification de tout projet, les réseaux sociaux sont une excellente, si non la meilleure façon d’ébruiter des nouvelles pour qu’elles atteignent le plus vaste public possible. Par contre, il faut souligner que s’il est si facile d’ébruiter une nouvelle, il est malheureusement aussi particulièrement difficile de contrôler les réactions qui y sont associées. Conclusion hâtive, les réseaux sociaux sont un terrain de jeux où tout peut être dit et, question de piger dans les classiques, « les paroles s’envolent, mais les écrits restent »!

Cette citation illustre bien le problème de notre époque 2.0. : les médias sociaux sont des plates-formes puissantes, mais bien difficiles à contrôler. Tout de même, question de modérer mes propos, j’ajouterai qu’il y a toujours deux côtés à une médaille.

Les réseaux sociaux ont effectivement le pouvoir de faire mal paraître une compagnie, bien qu’ils puissent aussi jouer un grand rôle lorsque vient le temps de redorer l’image d’une entreprise — si la gestion y est bien faite, bien sûr, d’où l’importance d’ajouter ce volet à toute planification de projet. Heureusement, pour assurer un contrôle de ce qui est publié, les entreprises peuvent faire appel à des gestionnaires de communautés, spécialistes qui sont maintenant indispensables aux équipes de communication. Ils sont appelés à gérer les publications, les nouvelles et, surtout, les interactions; ces commentaires laissés par les internautes, qui, à eux seuls, peuvent discréditer toute une campagne de communication ou un projet créatif sur lequel une équipe a travaillé pendant une longue période. Alors, pour une compagnie présente sur les réseaux sociaux, une mauvaise gestion de ce qui est dit sur leurs pages peut constituer un énorme faux pas.

Pour assouvir la curiosité de tous, voici trois articles qui illustrent un bon exemple de l’impact que peut avoir une « mauvaise » gestion des médias sociaux :

  1. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140221-110047.html
  2. http://quebec.huffingtonpost.ca/sylvain-raymond/nacho-libre-arrogance-intertextualite_b_4828169.html
  3. http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/flaneur-du-web/201402/19/01-4740570-lamour-au-temps-du-chloroforme.php

Parlez en bien, parlez en mal, mais parlez-en? La question se pose.

Mais encore, ne pas être présent et actif sur les médias sociaux peut aussi être une grave erreur. L’accent peut ici être mis sur le mot « actif ». En effet, une simple présence, à titre de figurant, n’amène pas de résultats à elle seule. Une marque doit offrir un contenu original, créatif et intéressant, tout en animant ses pages de façon active pour entretenir la relation avec les consommateurs. La mission première des entreprises devrait donc être de créer une relation solide avec les internautes pour les rallier à leur cause et, ultimement, augmenter leurs ventes.

Ainsi, rien ne peut être laissé au hasard lorsqu’une compagnie prend la décision d’être présente (et active) sur les réseaux sociaux. En fait, lors de l’activation des ses médias sociaux, l’équipe doit tout d’abord de faire le choix initial du média qui sera le mieux adapté à la stratégie de communication. Par la suite, il lui est nécessaire de déterminer son public cible et, finalement, d’identifier la ligne directrice qui guidera l’angle des publications à venir. Pour développer une stratégie médias sociaux qui aura du succès, plusieurs aspects doivent d’être vus et analysés. Voici un article et une vidéo qui devraient pouvoir vous guider :

http://socialtimes.com/create-winning-social-media-strategy_b141850

Finalement (presque) peu importe la situation, les trois mots d’ordre en ce qui a trait à la gestion de médias sociaux sont « créativité », « planification » et « humour ». Il vaut toujours mieux faire face à une problématique en étant préparé et de régler le tout avec humour que de l’ignorer!

3 commentaires sur “Les médias sociaux : la clé du succès (ou de l’échec)

Ajouter un commentaire

  1. Tout d’abord, il s’agit d’un article extrêmement bien rédiger qui amène plusieurs bons points concernant les médias sociaux, les points positifs, mais aussi les points « négatifs ».

    Je mets des guillemets à négatif parce que je ne considère pas le manque de contrôle comme étant un point négatif.

    Une des règles de Google selon Jeff Jarvis concerne un changement d’attitude dans l’ère 2.0. En Effet, Jeff Jarvis indique que de nos jours il y a une relation inversement proportionnelle entre le contrôle et la confiance. Le plus de contrôle vous exercer le moins confiance vos consommateurs auront en vous.

    En d’autres termes, si vous désirez à tout prix contrôler ce qui se passe sur les réseaux sociaux, c’est que vous ne faites pas confiance en vos consommateurs. Il faut mentionner qu’une autre règle de Jeff Jarvis est d’écouter ceux qui ne sont pas en accord avec vous, il s’agit de la meilleure façon de vous améliorer! Comme il l’indique « Your worst customer is your best friend ». La version 2.0 de « keep your friend close but your ennemies closer »

    Je vous invite à lire mon résumé du livre «What Would Google Do?» qui sera disponible dès jeudi!

    Selon Jeff Jarvis, plus vous faites confiance à vos publics, plus ils auront confiance en vous.

    En espérant que vous trouverez ce commentaire constructif!

  2. J’ajouterais aussi qu’il peut être très utile pour une entreprise de se doter d’une politique d’utilisation des médias sociaux. Nous l’avons fait au travail et ç’a été bien utile pour répondre à toutes les demandes internes et externes par rapport aux réseaux sociaux. Nous nous sommes donné des « règles » d’utilisation au travail pour les employés, un code de conduite (utilisation du « tu » ou du « vous »), etc.

    Nous nous sommes référés au livre « Comment bâtir votre politique d’utilisation des médias sociaux » : http://www.editionsyvonblais.com/detail-du-produit/comment-batir-votre-politique-dutilisation-des-medias-sociaux/. Il s’est avéré très utile!

  3. L’humour noir n’a pas la cote sur le web actuellement… il fallait déjà pas grand chose pour qu’une publication dérape ou devienne virale, alors lorsqu’elle est controversée, les risques sont énormes et couteux! Les exemples de présence active et positive sur les médias sociaux sont pourtant nombreux. Il est facile de s’en inspirer et de les adapter à la réalité de notre organisation afin de susciter de l’intérêt envers nos projets.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :