Eisenhower et Churchill, l’on dit clairement : les plans ont peu d’importance, la planification est fondamentale.[1]
La planification suscite un moment de réflexion, de partage d’information et d’échange d’idées. Elle contribue à une compréhension supérieure de l’échiquier. Elle favorise une évaluation détaillée des forces et des faiblesses de l’organisation ainsi que l’identification des menaces à éviter et des occasions à saisir. Elle s’assure de bien jauger l’ennemie. Il permet de faire le point sur différents scénarios, du temps requis pour chaque étape, de dégager un consensus, et de choisir la meilleure manière d’accomplir la mission. La sélection de mesures favorise l’élaboration de stratégies réfléchies. On évite ainsi des stratégies vagues, imprécises, incertaines comme « comme devenir meilleur » ou « être plus efficace ». Elle engendre des communications plus rapides et plus claires du déroulement des manœuvres. Elle aide à mobiliser les troupes. Mais comme à la guerre, on doit pouvoir réagir à l’environnement externe et interne changeant. Dans le feu de l’action, le meilleur plan est celui qui nous permet d’ajuster le tire.
À la fin, ce qui est primordial n’est pas le plan, mais notre préparation et comment on a réussi à s’ajuster aux imprévus pour atteindre une conclusion glorieuse.
[1] Churchill a dit « Plans are of little importance, but planning is essential. Eisenhower a stipulé « Plans are worthless, but planning is everything. »
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